Rappel des bons gestes pour préserver la qualité des eaux de notre territoire

Avec un littoral de 98km, 39 sites de baignade et 2 sites de marais salants, le territoire de Cap Atlantique possède de nombreux atouts naturels et un patrimoine aquatique riche, mais très fragile, qu’il est indispensable de respecter et protéger pour garantir aux habitants et aux visiteurs une eau d’une qualité compatible avec tous les usages : la baignade, la pêche à pied, la conchyliculture, la saliculture. Le non respect des gestes basiques cet été pourrait être très préjudiciable pour le territoire.

L’agglomération de Cap Atlantique poursuit son engagement en faveur de la qualité des eaux pour préserver le milieu naturel et ses ressources contre les pollutions et contribuer ainsi à la santé

publique. Elle rappelle ainsi pour cette saison estivale les bons gestes du quotidien à respecter sur ce territoire fragile. Par des gestes simples, chaque usager peut contribuer à la santé de tous et éviter une interdiction des activités qui font la renommée de la presqu’île :

  • Ne rien jeter par terre ou directement dans les grilles d’évacuation dans les rues : à l’inverse d’autres territoires, ces grilles ne sont pas des bouches d’égouts mais d’évacuation d’eau de pluie qui se rejettent directement dans la mer. Tout déchet jeté à ce niveau se retrouve directement dans l’océan
  • Ramasser systématiquement les déjections des animaux sur la plage (chiens, chevaux) qui causent régulièrement une pollution bactériologique de l’eau, toxique pour l’Homme. Des sacs jetables sont mis à la disposition par les communes
  • Utiliser les aires de services de camping-cars : les visiteurs doivent utiliser les aires de services ou les toilettes publiques pour vidanger leurs réservoirs d’eaux usées pour ne pas évacuer sur la voie publique
  • Utiliser les équipements portuaires pour les vidanges des eaux usées ou les carénages. Les eaux usées des bateaux ne doivent pas être rejetées à l’approche des côtes, dans les ports ou sur les zones de mouillage afin d’éviter toute pollution

Sur le territoire, ce sont 39 sites de baignade déclarés, 17 zones conchylicoles et de pêche à pied et 2 sites de marais salants (marais du Mès et de Guérande) qui font l’objet d’une surveillance renforcée avec autour de 4 000 analyses de la qualité des eaux effectuées par an par les services de la communauté d’agglomération en complément de celles réalisées par les services de l’Etat. Des constatations de pollution lors de ces tests, due essentiellement au non respect des règles de base par l’humain, peuvent très rapidement conduire à des interdictions de baignade ou de pêche par exemple, plus ou moins longues selon le niveau. Afin de pouvoir continuer à profiter des activités offertes par la presqu’île, chacun des 360 000 habitants du territoire, permanent ou de passage, a donc un rôle à jouer chaque jour et dès maintenant car comme le souligne la campagne de communication lancée en ce mois de juillet, «  quand on aime la plage, on la protège  ».

ADOPTEZ LES BONS REFLEX !

Agrandir l'image (fenêtre modale)Eaux pluviales / Eaux usées : comprendre la notion de réseaux séparatifs

Chacun d’entre nous est acteur de la qualité de l’eau. Saviez-vous que sur le territoire de Cap Atlantique, les réseaux d’eaux usées domestiques (cuisines, toilettes, salles d’eau, lessives, …) sont séparés des réseaux d’eaux pluviales (toitures, routes, parkings, …).

Si les premières sont bien évacuées dans des stations d’épurations pour être traitées avant rejet dans le milieu naturel, les secondes sont acheminées directement dans les cours d’eau et la mer sansêtre traitées ! Il ne faut donc rien jeter dans les avaloirs et grilles d’eaux pluviales au risque de tout retrouver intact sur votre lieu de baignade ou de pêche à pied.

Ici commence la mer !

Dans le prolongement de l’opération Hell’O et dans l’esprit des actions menées par la ville de Collioure depuis 2017 et par la ville de Cannes, Cap Atlantique et ses 15 communes ont décidé de renforcer la sensibilisation à la qualité de l’eau en particulier pour rappeler le caractère séparatif des réseaux d’eaux pluviales et d’eaux usées ; principe qui est souvent source de confusion pour les résidents principaux comme pour les résidents secondaires.

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