Piriac d’hier…
Piriac reste pleine de mystère, par son nom…
Peut-être la ville doit-elle son nom à Waroch II, Prince (ou Roi) de Vannes ou Broërec, qui pilla l’ancien et premier village de Grain en 578 avant de s’y installer. Il le surnomma ce territoire « Pen kiriac », Formes anciennes : Plebs Keriac ? 861, Penceriac 867, Pehereac 1330, Pihirriac 1426.
Waroch s’installa avec son « ost », à Aula Quiriaca, lieu-dit cité sous cette forme latinisée dans le Cartulaire de Redon ainsi que sous la forme bretonne Lesguiriac, et localisé entre le bourg actuel et Lérat.
Sous domination bretonne depuis le VIe siècle, officiellement intégré à la Bretagne en 851 avec l’ensemble de l’évêché de Nantes, Piriac appartient au pays guérandais, en breton Bro Wenrann.
La ville fut une grande productrice de vin dès le Xème siècle[d1] , et sans doute bien avant à l’époque gallo-romaine, mais cette activité cessa avec l’épidémie de phylloxéra (années 1880). On trouve dans la campagne alentour les vestiges de cette agriculture, les vignes poussent au milieu des ronces.
C’est au XVIIe siècle que Piriac connut son plein essor économique, de nombreux pêcheurs piriacais embarquent du Croisic vers Terre-Neuve[d2] . Le premier môle du port est construit en 1797. Les dernières conserveries fermeront durant les années 1970.
Piriac a longtemps été un lieu stratégique, car elle est située près de l’embouchure de la Vilaine et possède en outre une île – l’Île Dumet – qu’un fort [d3] occupe toujours aujourd’hui. Les Anglais se contentaient de la maîtrise des mers , sans jamais avoir besoin d’occuper Dumet (mais ils ont fait prisonnier sa garnison en 1760 et ont détruit le fort rond qu’elle occupait). Piriac possède plusieurs corps de garde le long de la côte. Village typique, classé Petite Cité de Caractère, Piriac accueillera notamment Émile Zola, Alphonse Daudet et d’autres curieux en quête d’authenticité et de sensation : être au bout du monde…
Piriac de nos jours…
Aujourd’hui, Piriac-sur-Mer vit essentiellement du tourisme, du Port et de la plaisance. Une partie de l’ancien village est protégée, offre de charmantes ruelles de pierres et la rue de Keroman, rue commerçante, est très prisée aux beaux jours.
Mais Piriac-sur-Mer, très étendue, est bordée de longues côtes et abrite de jolis hameaux. Plus de 80 commerces et entreprises en font une commune vivante. Ses habitants peuvent bénéficier de services à l’année (Poste, pharmacie, commerces…), d’installations sportives, de deux écoles primaires, d’une piscine intercommunale (Centre Aquatique du Pays Blanc, d’un foyer résidence (EPAHD) et d’un cabinet médical.